Depuis plus de vingt ans, les Institutions européennes mais aussi les éleveurs, leurs vétérinaires et leurs services de santé animale savent que les menaces sanitaires sont et seront de plus en plus fortes pour l’élevage européen. Plus que jamais, il est exposé à de multiples risques...
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2011 l'Année Mondiale Vétérinaire

Le monde vétérinaire a fêté en 2011 le 250ème anniversaire de la  création de la première école vétérinaire du monde qui a été fondée en France à Lyon en 1761 par Claude BOURGELAT. Pour célébrer cet évènement, 2011 a été déclarée année mondiale vétérinaire (Vet2011). Ainsi, tout au long de l'année, diverses manifestations ont été organisées pour marquer cet évènement et pour sensibiliser à l'importance et au rôle des vétérinaires pour la Santé Animale et la Santé Publique.

 

Claude BourgelatLors de la cérémonie marquant officiellement l'ouverture de l'année mondiale  vétérinaire à Versailles le 24 janvier 2011, le Professeur Jean-François CHARY, Président du Comité d’Animation et de Coordination de Vet2011, a insisté sur l'action visionnaire et déterminante de Claude BOURGELAT qui a su emporter l'adhésion du Roi Louis XV à son projet d'école vétérinaire.

 

Particulièrement attachée au partenariat entre les éleveurs et les vétérinaires, la FESASS était présente lors de cette très belle cérémonie. Elle tient à souligner l'intérêt de cette initiative mondiale. A cette occasion, il est important de rappeler que ce partenariat entre nos deux professions, soutenu par les services publics vétérinaires, a permis d'obtenir des progrès considérables face aux grandes épizooties et enzooties qui ravageaient les élevages européens.

 

Aujourd'hui, alors que les enjeux sont désormais centrés sur la prévention face à des risques souvent exogènes, ce partenariat doit être poursuivi tout en étant rénové. Il doit tenir compte des multiples contraintes qui s'imposent tant aux vétérinaires qu'aux éleveurs et à l'ensemble de la filière de l'élevage. Biosécurité, surveillance, certification et formation constitueront demain, autant de domaines dans lesquels il faudra conduire un investissement commun au service de la sécurité sanitaire de l'Europe.